Ivy, Everleigh et Lukas sont les trois enfants de Stephen et Irina Preston. Les trois jeunes ont vécu en Italie, pays natal de leur mère, jusqu'à ce que leur père trouve un meilleur job à San Francisco, en Californie, où ils déménagèrent. L'entente entre les trois est très différente, selon les personnes. Si Everleigh et Ivy ont une parfaite entente, en revanche, avec Lukas, tout coince. C'est la bête noire de la famille. Surtout avec l'aînée : celle-ci ne supporte pas qu'il lui manque de respect, et n'hésite pas à le remettre à sa place, chose qui insupporte Lukas. Du coup, Ivy se retrouve souvent entre leurs disputes, bien que cela l'énerve que son frère la surprotège, surtout depuis qu'ils sont dans la même université.
« lukaaas, surtout ne me dis pas que tu as emprunté ma voiture ? »
« bah si tu veux pas que je te le dise, je dirai rien! »
« t'es qu'un sale con! Tu vas le payer, très cher! »
« qu'est ce que tu me fais peur, Everleigh! »
« n'empêche, t'es vraiment con Lukas, elle venait tout juste de l'acheter. »
« toi, mêle toi de tes affaires Ivy! »
« bon moi j'y vais, je supporte plus de voir ta face de merde! »
« dégage, je te demande rien de mieux! »
« arrête Lukas, t'as pas le droit de lui parler comme ça. »

Jayson et Everleigh se connaissent depuis l'époque du lycée. Durant ce temps, Jayson était l'un des garçons les plus populaires, que tout le monde, y compris Everleigh, remarquait. Quant à cette dernière, c'était la parfaite étudiante studieuse, et discrète. Ils ne se sont jamais adressés la parole. Et pourtant, la miss était folle amoureuse de lui, un peu comme toutes les autres filles. Lui et ses magnifiques chemises Brook Brothers, et sa superbe Lamborghini. Un jour, prenant son courage à trois mains, elle s'était décidée à lui déclarer son amour à la sortie du bahut... Amour qui n'était pas réciproque. Jayson lui avait mis un bien gros vent, qu'elle n'a pas oublié. Mais en intégrant la prestigieuse université qu'est Stanford, Everleigh a bien changé. Physiquement, mais aussi caractériellement. Autant dire que les rôles ont changé : dès la deuxième année, Jayson s'est mis à lui courir derrière, ayant totalement oublié que miss Preston lui avait dit qu'elle l'aimait avant, et pour se venger, elle ne lui a jamais accordé une seule chance. Encore aujourd'hui, il ne cesse de lui demander de sortir avec lui, mais elle le fait bien languir.
« tu ne trouveras jamais mieux que moi Everleigh »
« un défaut de plus : vaniteux. »
« mais t'aimes bien que je sois vaniteux hein ? Avoue! »
« bah non! Et je peux trouver mieux que toi! Cent mille fois mieux que toi! »
« impossible! Il faudrait que tu arrêtes ce jeu un jour Preston. »
« quel jeu ? »
« celui de résister. »
« je ne résiste pas idiot! C'est naturel! Alors maintenant, dégage. »
« le jeu n'est pas fini. »
« jayson, c'est pas un jeu! »
« si crois-moi! »
« bon sang, ce que tu es borné! »
« mais t'aimes bien que je sois borné hein ? Avoue! xDDD »

Lorsqu'Aurore est arrivée à Stanford pour sa première année, c'est Everleigh qui lui a servi de guide, et lui a fait visiter l'université. Le courant est immédiatement bien passé, et au fur et à mesure des heures, les deux jeunes filles se rendaient compte qu'elles s'entendaient très bien, si bien que les jours suivants, elles se rapprochèrent d'autant plus. Cela fut un immense soulagement pour miss Waldorf qui avait peur de se retrouver toute seule. Bref. D'autant plus qu'Aurore a vite remarqué le frère d'Everleigh, à savoir Lukas Preston, et qu'elle le trouve vraiment pas mal. Donc, plus les années avançaient, plus les deux filles se sont liées plus encore d'amitié. Aujourd'hui, on peut affirmer qu'elles sont bien meilleures amies.
« aurore ? Tu m'écoutes ? Ca fait trois fois que je répète la même chose. »
« ... tu disais ? »
« qui est ce que tu regardes comme ça ? »
« personne! Tu disais quoi ? »
« pas Lukas, quand même, hein ? »
« mais non honey! xD Alors ? »
« on va en boîte, ce soir ? »
« j'allais te le proposer, en plus! »
« tu veux dire que t'allais le proposer à Lukas, ouais ? »
« raconte pas de conneries. ... Bah s'il veut venir, y a pas de problème, hein ? »
« aurore! »