- « Give me that damn thing » Everleigh P.

Hey Preston qu'est ce que tu fous ?
Faut que j'aille réglé des choses .

Lukas regarda autour de lui. Heath lui faisait la conversation sur la tonnes de femmes super il avait rencontré a cette fête. Fête, où monsieur Preston n'avait pas pu aller dû au fait qu'il avait un devoir d'histoire a remettre pour le lendemain et qu'il ne l'avait pas commencer encore. Il avait passé la nuit a bossé là dessus, sans oublier d'appeler sa soeur aînée chérie à 6heure du matin, afin de la réveiller. Il aimait bien la faire fâcher. C'était l'un de ses jeux préférés. Il regarda l'heure : 11 heure. Il fallait qu'il aille récupéré son Ipod que miss Preston senior avait décidé de lui piquer lorsqu'il avait décidé, il y a plus d'une semaine d'aller dans sa chambre a deux heures du mat' afin de mettre du bon métal dans ses oreilles alors qu'elle dormais comme un bébé. Pourquoi avait-il fait ça ? Car ils étaient chez leurs parents pour la fête de leur mère et que la pauvre s'était endormie dans son lit. m'enfin. Elle le lui avait prit.

T'as une meuf dans ta chambre, veinard ?
Ouais, c'est ça . A plus !

Non, il n'en avait pas. Pff. franchement le moral n'y était pas vraiment ces temps-ci. Au début, alors qu'il ignorait royalement sa soeur, Lukas avait remarqué Aurore, la meilleure amie d'Ever' . Au début il la draguait ouvertement devant Everleigh, mais maintenant, il ne pensait plus que c'était un jeu. Il était un peu perdu et ça le rendait malade. Lukas se leva de son lit, et attrapa un T-shirt. Si il passait voir sa soeur, peut-être qu'avec un peu de chance, Aurore serait là. Il mit ses baskets et il se dirigea vers la sortie.

Il marcha tranquillement vers la confrérie de sa soeur. C'était laquelle déjà ? Pi Beta Phi ? Ouais, c'était celle là. Il marcha encore un petit moment, puis finalement il vit l'insigne avec les lettres grècque qui annonçait la confrérie de sa soeur. Il entra dans le bâtiment, jeta un coup d'oeil appréciateur dans le décolté de plusieurs filles qui le regardèrent d'un regard noir, puis il demanda poliement a une des filles si elle pouvait lui indiqué numéro de chambre d'Everleigh Preston. Elle le lui indiqua. Il la remerçia d'un hochement de tête et il s'y dirigea. Lorsqu'il arriva a la dite chambre, la porte était entre-ouverte. Il l'ouvrit et découvrit sa soeur seule.

Alors, bon matin je suppose ?

Il avait décidé de resté dans le polie. m'enfin. Pour l'instant en tout cas. Il n'était pas question que cette pimbêche ai son respect. Il jeta un regard aléatoire a la chambre et une pointe de déception se vit dans ses yeux. Aurore n'était pas là. Lui qui avait trouver une blague de blonde interessante.

Alors, Waldorf n'est pas avec toi ?

« Allez les filles, rien à faire que c'est dimanche, on se fait cette putain de répet, c'est clair? ». C'est drôle, j'avais autant pas plus envie qu'elles d'aller agiter mes pompoms, mais pas le choix, en tant que capitaine, faut bien montrer l'exemple. On était dimanche matin. Le jour J, pour pratique. P, enfin, vous voyez l'état d'éveil, non ? Je m'étirais doucement dans mon lit, pensant à cette tonne de devoirs que je m'étais tapé la veille comme compagnon de samedi soir. Pas le truc rêvé pour occuper ses week-end, mais comme on dit, quand on a pas le choix, on a pas le choix. J'crois qu'Aurore m'en voulait un peu de l'avoir laisser tomber pour m'occuper de mon droit constitutionnel, mais elle en a l'habitude, quand j'me mets à flipper sur mes études, j'suis complètement obsédée. Je voulais être la meilleure. Je voulais vraiment, tellement, c'était parfois lourd à porter. Pourtant, si j'réussi à endurer Lukas Preston depuis 19 ans, rien n'est à mon épreuve. Je repousse mes couvertures avec un soupir en pensant à mon petit frère. Je crois qu'il y a pas plus antipodes que lui et moi. On se fait chier dès qu'on peut, et puis il commence à me saouler grave en tournant autour d'Aurore. Putain, n'importe qui, sauf elle, nom de Dieu « Arrête de la regarder comme ça gamin » « La ferme Everleigh, j'me fous complètement de ce que tu dis et tu parles foutrement pour rien » « Hey connard, j'sais ce que je vois et t'es pas si agent secret avec ton humour à deux balles » « C'une fois deux blondes et... » « TU VAS TE TAIRE BON DIEU! Fous le camp de ma chambre avant qu'il t'arrive des bricoles... »! J'sors de la chambre, j'file en direction des douches en ruminant mon incapacité à comprendre comment fonctionne le cerveau - si y'en a bien un qui sommeille dans sa petite tête - de mon frère. J'crois que c'est tenter le diable - lui, en l'occurence - de lui dire de foutre la paix à ma meilleure amie. Blondasse qui lui rend bien un peu de son intérêt, et ça, merde, qu'est-ce que ça fait chier. J'referme si brutalement le casier qu'une fille sursaute, j'pense même pas à m'excuser tant j'suis énervée. Pourquoi, POURQUOI, mes parents se sont pas contentés de deux magnifiques petites filles qu'un diable de mâle à deux balles ?

Je m'apaise légèrement sous l'eau brûlante de la douche. J'enfile un jeans et un t-shirt tout simple en sortant, en ramassant mes cheveux dans une queue de cheval. Pas le temps de se maquiller, et puis à quoi bon ? On est que des filles, dans le Pi Beta Phi, et pas de celles qui passent trois heures devant le miroir. Ça me fait chaud au coeur parfois d'savoir que ça existe encore. Passant la main dans mes cheveux, je ramasse mon sac et mes trucs en prenant le chemin de ma chambre. Un truc en tombe quand j'le laisse tomber sur mon lit. J'me penche pour le rattraper que je reconnais de suite l'objet mystérieux. Le iPod de celui qui partage le même sang que moi. D'abord, j'me sens un minimum mal, parce que j'ai pas l'habitude de faire des coups bas, mais quand j'réalise que c'est la propriété de Lukas, j'me dis qu'il l'a bien cherché. Ses idées grotesques de gamin d'une dizaine d'années, d'venir me réveiller au beau milieu de la nuit avec sa musique de démons. Mon dieu, si j'aurais tenu un journal des conneries qu'il peut faire, j'pourrais surement l'inscrire pour un record du type le moins mature de la planète. J'prends le lecteur de musique entre mes doigts, et j'remarque qu'il est foutu, carrément. J'vais passer un mauvais quart d'heures, mais c'est peut-être exactement ce qu'il me faut pour me donner un coup de pied au derrière pour la pratique de cet après-midi. J'pourrais lui passer un coup de fil, ça serait marrant...

« Alors, bon matin je suppose ? ». Je relève la tête que mes yeux s'ouvrent grand, y'a ma bouche qui fait pareil. Putain de Destin quand même. J'peux pas croire qu'il y a mon frère dans le cadre de ma porte, que dans l'énervement je n'ai pas refermé. Je ricane légèrement, posant mes fesses sur mon lit « Joue pas le type bien élevé qui a quelque chose à faire que mon matin ait été bon ou pas. Qu'est-ce que tu fiches ici d'abord ? ». Ma mère me reproche mon manque de tact avec mon frère et que je suis toujours agressive à son égard. Elle sait pas à quel point ce garçon mérite le ton à la fois sec et moqueur que je prends souevnt en m'adressant à lui. Mon père me dit que je suis la plus vieille et que je devrais faire preuve de maturité. Ça ferait beaucoup trop plaisir à mon cadet, et j'ai pas envie de lui faire de cadeau « Alors, Waldorf n'est pas avec toi ? ». Je lève mes yeux au ciel, c'est incroyable. IN-CRO-YA-BLE « Avoir su que tu passerais, j'aurais remué ciel et terre pour la mettre sur ton chemin, crois-moi... ».