you're a hot mess and I'm falling for you
and i'm like « hot damn, let me make you my boo »
cause you can shake it, shake it, yeah you know what
to do, you're a hot mess, I'm loving it, hell yeah .

« LUKAAAS ! Espèce de sale bâta ... »

Le jeune homme claqua la porte d'entré. Il avait un rire léger, qui en général venait avec la relaxante sensation du devoir accomplit. Ever' allait probablement le tuer. Il était a peut-près minuit, et il venait de connecter son Ipod sur les haut parleur dans la chambre de sa soeur. La pauvre somnolait déjà a cette heure, elle avait eu une pratique. Jouait-elle à la crosse ou au flag-football ? Il ne se souvenait plus. Bref, il avait fait jouer du Hollywood Undead. Alors que leurs cris et leurs gueulement rebondissaient sur les murs de la chambre de sa grande soeur, celle-ci avait eu le temps de faire une crise cardiaque et de courir après lui afin de l'étripé vivant. Évidemment, Lukas était aller se placé a côté de papa. Il savait que Everleigh ne ferait rien tant qu'ils étaient dans le champ de vision de leur paternel. Habituellement, un vendredi soir, Lukas ne trainait pas chez ses parents alors qu'il y avait probablement une fête chez les Kappa Delta Epsilon. Ce soir, c'était la fête de leur mère. Et après lui avoir chanter joyeux anniversaire, manger tout ce qu'on mettait dans son assiette et avoir donné son cadeau, il en avait marre. Il avait donc réveillé sa soeur qui s'était endormis dans sa chambre et était finalement sorti dehors afin de se changer les idées.

Le Preston prit le volant de sa Mustang, et fit crisser les pneu lorsqu'il parti a toute vitesse. Avec un peut de chance, il y aurait encore une fête potable a cet heure. Il sortit son portable, et vérifia ses messages. Il avait deux textos de Heath. Le premier lui indiquant qu'il y avait une fête sur la plage et le suivant lui demandant ce qu'il foutait de si important pour raté une fête. Il accelera, entendant avec satisfaction le bruit du moteur et se rendit direction la plage.

Il se gara dans le stationnement, tout en voyant au loins les lueurs d'un feu de joie. Il marcha d'un pas assuré vers la plage, et dès lorsqu'il toucha le sable, il ôta ses chaussures. Il était probablement l'une des rares personnes qui était complètement habillé. Il se prit un verre en plastique et le senti. De la bière. Très bien. Il laissa son regard pâle vagabondé a travers la foule, s'arrêtant parfois lorsqu'une fille en maillot passait a côté de lui. Il essayait de repéré Heath, mais il était introuvable. Probablement avec une fille. Puis une personne vers sa gauche attira son regard. Une grande blonde. Hmm. Il reconnu Aurore Waldorf, la meilleure amie de cette chère Ever' . Cette fille le rendait dingue. Il ne savait pas exactement ce qu'ils étaient l'un pour l'autre, mais il savait une chose, c'est que ça lui faisait peur. Pourtant, il n'avait pas envie de s'éloigné. Il se dirigea vers elle, puis d'un ton légé et amusé, il dit :

Blondie ! J'ai une question pour toi ... Comment fait-on pour noyer une blonde?

Il ne lui laissa pas le temps de rétorqué, il n'avait pas envie d'avoir une répartie sur les mecs. Il aimait bien la taquiner, mais détestait qu'elle le fasse en retour. Comment se pouvait-il que ça le fasse craqué en même temps ? aucune idée

On met un miroir dans le fond de la piscine !

Lukas & Aurore

AURORE - « Tu dois venir Ever’. Qu’est-ce que je vais faire à une fête sans toi ? »
EVERLEIGH - « Tu vas trouver de quoi t’occuper avec l’un des millions de gars qui vont te faire de l’oeil, je ne me fais pas de soucie. »
AURORE - « Ouin.. Mais c’est moins drôle sans toi. Tu fais quoi ce soir de si important ? »
EVERLEIGH - « Je te l’ai dit, c’est la fête de ma mère, et puis je suis super fatiguée, alors désolée mais ne compte pas sur moi. »
AURORE - « Argh, je te déteste Ever’. »
EVERLEIGH - « Mais moi aussi je t’aime Au’. »


Je raccroche mon téléphone en roulant des yeux. Bon, je veux bien admettre que ma soirée risque d’être tout de même « remplie » sans la présence d’Everleigh avec moi, mais l’ambiance avec et sans elle n’est tellement pas la même. Personne avec qui rire de tous ses mecs qui ne cessent de leur tourner autour, personne avec qui « jouer » la « lesbienne » simplement pour le plaisir de rembarré tous ses pauvres types qui croient avoir des chances avec les deux plus belles filles de l’université - sans prétention aucune voyons -. Mais il était hors de question que je manque cette fête, même si Ever ne serait pas de la partie. J’en ai peut-être pas l’air sous mes airs de sainte-nitouche et de petite fille parfaite, mais les fêtes et la débauche ça me connait, en réalité, je suis presque sûr que ce sont des synonymes de mon propre prénom.

Il est hors de question que je me pointe là-bas toute seule toutefois. Vers les 22heures, j’entends Blueberry qui rentre à l’appart, et de force - ou plutôt d’acharnement + mon pouvoir de persuasion inébranlable - je l’entraine avec moi à cette fête, bien qu’elle clame tout comme Ever’ qu’elle est fatiguée et qu’elle en a pas envie. Celle-là, on ne me l’a fait pas, deux fois, surtout pas pendant la même soirée ! Alors, après lui avoir laissé le temps de se préparer, et de m’être à mon tour arrangé pour la soirée, nous partons toutes les deux pour une soirée de débauche totale.

Ça ne prend pas plus qu’une dizaine de minutes avant que nous soyions enfin sur place, et moins de deux minutes pour que deux garçons viennent nous offrir deux verres de bières bien pleins. C’est tout sourire que j’accepte le mien, vu la beauté du garçon qui me l’a gentiment apporté.


INCONNU - « Tu veux danser ? »


Alors voilà, lui il a l’affaire. Sans plus attendre, je vais avec lui au milieu de ce qui est censé être la simili piste de danse improvisé au milieu de la plage, et je me déhanche aussi bien que je peux le faire, pendant de longues minutes sur cette musique enflammée qui me donne envie de bouger et encore. Dès que le garçon essaie un mouvement trop entreprenant, je le remet à sa place. Aussi étonnant que ça puisse sembler, je ne suis pas venue pour un coup ce soir, seulement pour m’amuser et pour profiter d’une soirée avec alcool gratuit quoi. Dès qu’une musique plus douce se fait entendre, je me décolle de partenaires. Les slows, ce n’est clairement pas pour moi! Du moins, pas avec lui.


INCONNU - « Tu ne m’accordes pas cette danse ? »
AURORE - « Pas mon style, désolée. »


Et sur mon éternel sourire qui veut dire « heureuse d’avoir partagée ses quelques minutes avec toi, mais ne t’attend pas à plus » que je quitte la piste pour me rendre au bar et me prendre un nouveau verre. Au loin, j’aperçois Blue’ qui danse avec un nouveau mec qui m’est totalement inconnu et qui semble apprécier les mains pas très loin de son derrière. Je ne peux m’empêcher de sourire. C’est bien pour ça que je l’aime elle, parce qu’elle n’a peur de rien. Néanmoins, je me retrouve rapidement dans ma bulle, aussi lunatique que je suis, a me demandé ce que les Preston font en ce moment. Je connais l’ambiance familiale qui y règne, et je ne serais pas du tout étonnée d’apprendre que la troisième guerre mondiale s’est déclarée pendant ce qui y censée n’être qu’un simple souper de famille. Mais je suis surprise lorsque j’entends une voix que je reconnaîtrai entre mille m’interpeller. Celle de celui qui aurait pu être le dit déclencher de cette troisième guerre, parallèlement la fin du monde. Lukas Preston. Putain que ce mec est beau, il m’est encore dur de réalisé que je suis capable de répliquer à ce qu’il me dit lorsqu’il est près de moi. Je me retourne vers lui, qui s’avance tranquillement pour se retrouver finalement à mes côtés. Je ne sais pas d’où sorte ces frissons qui me viennent, puisqu’aucun vent ne se fait sentir à l’instant, mais je ne cherche pas à mieux comprendre pour l’instant. Je regarde Lukas, intriguée de voir ce qu’il trouvera à me dire, bien que j’ai une petite idée de ce qui va prochainement sortir de sa bouche.


LUKAS - « Blondie! J’ai une question pour toi... Comment fait-on pour noyer une blonde ? »


J’aurais dût m’en douter. Évidemment qu’on en reviendrait à ce point. Je le regarde l’air de dire « Vraiment ? Encore une joke de blondes ? T’as rien trouver de mieux pour partir une conversation Preston? » mais rien n’a le temps de sortir de ma bouche avant qu’il ne termine sa supposé bonne blague sur les blondes. Au début, je ne l’aimais pas réellement à cause de ça, toutes ses petites manies qu’il a de toujours « rabaisser » les autres si l’on veut, en leur disant des blagues poches ou tout simplement des vacheries comme il a l’habitude de faire avec sa soeur. Mais je m’en suis formalisée, car depuis quelques temps, il ne s’en tient qu’aux blagues sur les blondes avec moi. Et puis, la chaleur qui envahit mon bas ventre avec lui est peut-être quelque chose qui joue à l’impact que ses dires sur moi, je n’en sais rien..


LUKAS - « On met un miroir dans le fond de la piscine. »
AURORE - « Tu te répètes Preston. T’as rien de mieux à dire ? »


Je ne peux m’empêcher de sourire toutefois, et je sens que mes joues sont probablement en feu même s’il n’a rien dit susceptible de me faire rougir. Je déteste la façon dont mon corps réagit lorsqu’il est dans les environs. Ça me déstabilise complètement, et j’ai l’impression de ne plus avoir la possession sur rien, ce qui est totalement ingérable dans mon cas.


AURORE - « Alors ? Dois-je m’inquiéter d’une nouvelle alerte à la bombe demain lorsque je vais voir Ever’ ou si la soirée c’est « bien » déroulé, aussi bien qu’elle le peut chez vous ? »


J’aimais bien agacer Lukas avec ce sujet, surtout que je prenais automatiquement le parti de ma meilleure amie, ce qui était tout simplement rationnel et évident vu la situation. Je le regarde et remarque qu’il porte encore ses jeans longs, en plus de son chandail blanc qui met bien en valeur ses abdos. Lui en maillot de bain, c’est le paradis, et je parle en connaissance de cause. Je suis un peu « mal à l’aise » - enfin, ce n’est que le prétexte que je m’invente à moi-même - de me retrouver en simple bikini aussi blanc que son chandail alors que lui est toujours complètement vêtu. Je le regarde, l’oeil un peu « cruiseur » si l’on peut dire, un sourire gêné mais explicite au visage.


AURORE - « T’as pas un peu chaud avec tout ça ? »


C’est ce qu’on appelle jouer avec le feu. À éviter.. Ou pas.

Lukas ne savait pas vraiment comment abordé Aurore autrement qu'avec ses blagues sur les blondes. de un ; il n'était pas habitué au non-sarcasme et insultes qu'il proférait tout le temps à tout le monde comme il était habitué. Lorsqu'il avait jeté un coup d'oeil sur la plage, Lukas avait bien vu Blueberry. Comment faire autrement ? Elle avait été sa seule copine en vingt ans d'existence, et lui avait littéralement brisé le coeur. Malgré le fait qu'il ait '' passé a autre chose '' le sentiment de vengeance était toujours là. Blue' allait payer pour ce qu'elle lui avait fait. Elle s'était attaquée a sa fièrté et on ne touche pas a la fierté de Preston. Il était arrivé a la hauteur de la blondinette, tout en lançant son commentaire sur les blondes. Savait-elle a quel point elle était canon ? Probablement. Il avait vaguement entendu parler de sa réputation de sainte-nitouche. Personalité qu'il n'avait, a vrai dire, jamais vu. Ne la cottoyant pas vraiment en dehors de conversation ici et là.

AURORE - « Tu te répètes Preston. T’as rien de mieux à dire ? »
LUKAS - « Faute d'avoir quelqu'un d'autre a qui parler: non, Waldorf . »

Evidemment il souriait. Pas vraiment le sourire arrogant qu'il servait tout le temps du genre '' je suis canon et je le sais '' mais pour une fois, il essaya un sourire honnête. Il ne pouvait s'empêcher de poser les yeux sur la jeune femme en maillot de bain, elle était sublime comme a son habitude, ça lui fit rappellé a quel point il devait avoir l'air stupide, tout habillé. Lukas détestait la façon qu'il avait de se comporter. comme si il n'était pas lui. La façon dont il agissait, ressemblait a celles qu'il avait lorsqu'il avait rencontrer Blueb' en Italie pour la première fois.

AURORE - « Alors ? Dois-je m’inquiéter d’une nouvelle alerte à la bombe demain lorsque je vais voir Ever’ ou si la soirée c’est « bien » déroulé, aussi bien qu’elle le peut chez vous ? »

Il se rembrunit. Il n'aimait pas nécéssairement parler de son comportement et il ne voulait pas entendre parler de sa soeur. Cependant la tête que lui montrait Aurore, vraiment curieuse, voulant savoir si encore une fois il avait fait l'idiot le fit changer d'avis. Le jeune homme equissa un sourire. Elle était donc au courant du souper de famille. Connaissant Ever' elle allait probablement texter la blondinette ou quelque chose du genre dès lorsqu'elle serait retourner a sa chambre. Il regarda discrètement sa montre, ne voulant pas donner l'impression qu'il s'ennuyait alors que ce n'était pas du tout le cas.

LUKAS - « Si j'en crois mon intuition, tu vas savoir ce qui est arrivé dans quelques instants ... »

Comme il l'avait prédit, le téléphone de la miss résonna dans son sac a main. Il croisa les bras alors qu'elle lisait probablement la façon dont il avait réveillé sa soeur. La façon dont elle s'était jetée dessus. Le visage d'Aurore changeait alors qu'elle lisait. Il rit un peut. Il n'avait pas grand chose a se repprocher, puisqu'il n'avait fait que ce que les autres auraient fait plus tard. Ever' aurait même dû le remercier. Puis l'expression sur le visage de miss Waldorf changea du tout au tout. Il se dit qu'il pourrais l'embrassé là. mais qu'est ce que ça signifierait ? La fin de sa réputation de coureur de jupons ? De dûr a cuir ?

AURORE - « T’as pas un peu chaud avec tout ça ? »
LUKAS - « J'allais te posé la même question ... »

Il l'observa en maillot de bain. Voulant dire tu peut l'ôter ça ne me dérangerai pas. Il blaguait biensûr. Enfaite, oui. Il avait chaud. Ce n'était probablement pas relier a la température. Il tira sur son chandail blanc, afin de se le passé par dessus la tête. Il laissa son T-shirt tomber a terre, puis reprit son verre de bière. Il regarda derrière l'épaule de la blonde et eu une idée. Il dit alors.

LUKAS - « J'ai trouver une idée pour avoir encore moins chaud ... »

Il prit sa main et l'entraina vers la mer. Le meilleur moyen de se raffraichir était de prendre un bain de minuit ! Au diable, les jeans, Lukas pénétra dans l'eau froide. Tout en obligeant - un tout petit peu - Aurore a en faire autant.

LUKAS - « Faute d’avoir quelqu’un d’autre à qui parler: non, Waldorf. »
AURORE - « Alors il te faut un bouche-trou pour combler ta soirée, et évidemment tu choisis la jolie blonde meilleure amie de ta soeur ? Quelle cliché quand même. »


J’avais une grande gueule, oh oui ça c’était un trait très dominant chez moi, dans chacune de ce que j’appelle « mes deux personnalités. » Et si avec une telle réplique, je me tirais un peu dans le pied en même temps, je n’avais pu m’empêcher de la sortir, juste pour voir quelle réaction allait arborer Lukas face à ça. Tout ce que je savais, c’est que jusqu’à présent, il semblait garder sur ses - très belles soit dit en passant - lèvres un sourire étincelant qui devait ressembler à celui que j’avais moi-même à l’instant. Un sourire qui ne ressemblait en rien à celui qu’il avait l’habitude de lancer à sa soeur qui était aussi ma meilleure amie, mais plutôt un beau sourire qui semblait vrai, tout comme ses magnifiques yeux bleus qui brillaient comme toujours. D’ailleurs, ses yeux étaient probablement la première chose que j’avais remarquer chez lui. D’ailleurs, avec ceux qu’ils avaient, il était dur de passer à côté. Plus beau que l’océan, plus pétillant qu’un verre de Seven Up, c’est avec joie que je m’y serais noyée sans scrupule. Sauf qu’il y a un loi non-écrite dans la vie qui veut que l’on doit être subtile, et que généralement, une meilleure amie ne doit pas sympathiser avec l‘ennemi, particulièrement lorsque l’ennemi se trouve a être le frère de la dite meilleure amie, bien que l’ennemi soit aussi que Lukas ce qui rendait la tâche très ardue toutefois. D’ailleurs, en pensant à une meilleure amie et un ennemi qui partage un lien de fraternité, j’avais abordé un sujet assez sensible chez tous les Preston. D’ailleurs la réponse de ce dernier me laissa perplexe.


LUKAS - « Si j’en crois mon intuition, tu vas savoir ce qui est arrivé dans quelques instants. »
AURORE - « Qu’est-ce qui te fais.. »


Je n’eus pas le temps de rajouter un traître mot que je sentis mon portable vibrer dans mon sac à main. Automatiquement, je le sortais de celui-ci et vit que c’était bel et bien Ever’ qui m’écrivait, probablement pour m’annoncer justement la raison qui a causé la création d’une millième guerre -voir probablement plus!- chez les Preston.


Citation :
Mon frère est un putain de con. J’dors et lui il fait quoi? Il fout sa musique au max dans MA chambre. Si tu le croises à la fête, dis-lui que je le déteste et qu’il a pas finit d’entendre parler de moi. Profite de ta soirée, sans lui de préférence. T’es belle Au’.

Je ne peux m’empêcher à mon tour de rire face à se message texte. Si seulement elle savait. J’ai bien l’intention de garder son frère avec moi le plus longtemps possible, sans pour autant être trop clair dans ce qui me tente. Je lève le regard de nouveau vers lui, alors qu’il est toujours en train de rire, et je replace mon cellulaire dans mon sac à main avant de lancer celui-ci dans le sable, au même endroit pas très loin où j’ai laissé mes sandales et mes shorts en jeans.


AURORE - « Ever’ fait dire qu’elle te déteste, mais j’imagine que tu le savais déjà. »


Nos regards se croisent un instant, et une nouvelle fois je dois lutter pour ne pas tout simplement me perdre dans une beauté des plus complètes qu’est son visage. Il faut que je me concentre sur autre chose, mais il est dur de faire telle chose lorsque la plus « belle chose » se trouve directement en face de soi. Et puis viens les sous-entendus, ceux qui font « capoter » en dedans, ceux qui font naître les petits papillons dans le bas du ventre et les frissons tout le long de la colonne vertébrale.


LUKAS - « J’allais te posé la même question. »
AURORE - « Oh parce que maintenant tu t’intéresses à quelqu’un d’autre que toi-même ? C’est nouveau ! »


Le sarcasme avec un sourire fendant jusqu’au oreilles, vous avez déjà vu ? Et bien je pari que j’en suis l’exemple parfait à l’instant même. Peu importe, il m’a tendu une perche, je ne pouvais faire autre chose que de la prendre et d’en profiter un peu pour lui clouer le bec à ce sexy apollon. Mais voilà qu’il enlève son chandail et le tire dans la même direction que mes choses. Je retiens mon souffle. Dieu, ce corps est tout simplement parfait. Musclé à souhait, il faut presque je me retienne pour ne pas laisser mes mains s’y perdre et caresser les moindres courbes que forme sa peau. Concentration, j’ai besoin de concentration, et vite!


LUKAS - « J’ai trouvé une idée pour avoir encore moins chaud.. »


Je suis son regard derrière moi. L’océan. Nous sommes sur une plage après tout, mais je doute qu’une baignade passée minuit, et avec un certain taux d’alcool dans le corps soit une excellente idée. Pourtant, il me prend le main -contact dont je ne m’attendais pas mais qui est franchement agréable- et m’entraine presque de force jusque dans l’eau. Il a gardé ses jeans, pourtant il est mouillé jusqu’au genou, du moins pour l’instant, et ça me fait rire. Quant à moi, je reste sur le bord, seules mes pieds et mes chevilles ont eu la chance de rentrer en contact avec l’eau toujours fraîche de Los Angeles.


AURORE - « Heum, je ne suis pas sûre que j’ai envie de me baigner.. »


Mais j’imagine que ça ne lui fait pas grand chose que j’ai envie ou non, car il m’entraine un peu plus profondément dans l’eau, jusqu’à ce que je trébuche sur un petit caillou et tombe complètement dans l’eau, mouillée de la tête au pied, probablement comme il l’espérait. Je le regarde, que la chute soit voulue ou non, il est sûre que je ne reste pas là sans rien dire. Premièrement, j’éclate une nouvelle fois de rire. Comme une gamine a qui on a jouer un mauvais tour, mais qui trouve ça plutôt drôle plutôt que de se choquer. Ensuite, je dois prendre me revanche, étape encore plus amusante que mon saut en lui-même dans cette eau drôlement agréable vu l’heure.


AURORE - « On a peur de se mouillé Preston ? »


Voilà que je commence une guerre d’eau. Je m’approche un peu plus de lui, en même temps que je ramène mes longs cheveux blonds vers l’arrière, et me met à lui envoyer de l’eau sur le eau de son corps, tel que son visage grâce à mes mains. Et je ne doute pas une seconde qu’il m’en renvoi aussi, même si je ne peux être sûr car je vois beaucoup plus d’eau que je ne vois Lukas en lui-même. Mon rire résonne toujours sur ce que j‘ai l‘impression d‘être tout l‘océan en entier. Je pari que plusieurs nous regarde à l’instant, mais je m’en fou complètement. J’ai du plaisir à l’instant et je ne fais rien de mal, non ?

AURORE - « Alors il te faut un bouche-trou pour combler ta soirée, et évidemment tu choisis la jolie blonde meilleure amie de ta soeur ? Quelle cliché quand même. »
LUKAS - « Faute de temps, je n'ai pas trouver quelqu'un d'aussi ... »

Il re ravissa a la dernière minute. Il allait dire séduisante, mais dire ces mots, ce serait comme avouer qu'elle lui plaisait. Lui faire un compliment sans le tourner a sa faveur s'était quelque chose qu'il ne pouvait pas faire. C'était contre les règles, non ? Celles qui dit ne flirte pas avec la meilleure amie de ta soeur. C'était déjà trop tard pour ça. Du moins, du point de vue de Lukas. Il ne voulait en aucun cas s'attacher a quelqu'un -aussi canon soit-elle- pour ne pas avoir le coeur brisé. Pourquoi ça arrivait a lui ? Evidemment, parceque c'était lui qui se mettait toutes ces règles. La jeune femme devant lui, 1m70 de perfection. Ses cheveux blonds, ses yeux bleus clairs. Elle l'attirait, il ne pouvait pas le nier, pourtant ce n'était pas l'envie qui lui manquait. Il était Lukas Preston. Il avait carrément écrit le livre '' fait du mal au filles, couche avec elles et laisses les tombées. '' Il n'était pas le mec pour elle. Pourtant, la chaleur de feu qui le possédait, qui le faisait s'emflammé lui disait le contraire. C'était tellement compliqué ... Peut de temps après, le portable d'Aurore sonna comme prévu. Il savait que s'était son imbécile de soeur. Comment Aurore pouvait-elle être meilleure amie avec quelqu'un comme Everleigh ?

AURORE - « Ever’ fait dire qu’elle te déteste, mais j’imagine que tu le savais déjà. »
LUKAS - « Tu lui renverras le compliment de ma part ... »

Damn. Il détestait cette chicane a la con avec sa soeur. Toujours entrain de s'insultés. Parfois il aimerait tant que ça cesse. Et d'autre, comme ce soir, il prennait un malin plaisir a l'embêter. Il soupira, un peu fatigué. Il se passa une main dans les cheveux. Il l'avait regarder dans les yeux un moment avant de séparé son regard du siens. Il sourit un peu a sa remarque. La voir en bikini était plus tôt séduisant. Et après tout, il ne pensait pas vraiment juste a elle.

AURORE - « Oh parce que maintenant tu t’intéresses à quelqu’un d’autre que toi-même ? C’est nouveau ! »
LUKAS - « Ne te trompe pas, Je pense juste a ce qui est dans mon ... interêt. »

Lukas enleva son chandail blanc afin de le laissé avec les affaires d'Aurore. Il senti un frisson sur sa peau, et il eu la chair de poule pendant un instant. Il n'avait pas envie de rester là a rien faire a boire de la mauvaise bière tiède, mais il voulait bouger. Il aurait probablement inventé un truc du genre, il fait froid. allons dans ma voiture, si Aurore n'aurait pas été Aurore. Pourtant, il vit la plage, la mer. Il eu l'idée d'aller se baigner. Il prit l'une des mains douces d 'Aurore et il la traina vers l'eau. Il s'y jeta sans hésitation, ayant de l'eau jusqu'au genoux. Au diable ses jeans. Elle ne venait pas, elle restait sur la rive. Il lui reprit la main, et il l'entraina dans l'eau. Jusqu'a ce qu'elle tribuche et tombe complètement dans l'eau. Tout d'abord, Lukas fut stupéfait. Puis il éclata de rire. Il ne pouvait pas arrêter de rire.

AURORE - « On a peur de se mouillé Preston ? »
LUKAS - « Je n'ai peur de rien, Waldorf . »

Puis elle l'arosa. Il ne s'y attendait pas, mais il répondit a son attaque. Il se rapprocha d'elle et la prit dans ses bras afin de l'empêcher de l'arroser. Il l'arrosa encore et encore. La pauvre avait dû avaler un litre d'eau salée. Puis finalement il la laissa aller, tout en faisant des signes de paix. Ils rigolèrent un peu, puis il se tut. Dans le noir comme ça, elle était sexy. Ses yeux qui s'illuminait, ses cheveux blonds, son sourire. Il continua a la regarder sérieux, sans vraiment remarquer qu'Aurore aussi avait arrêter de parler.

Il est tellement dur d’essayer de définir le relation qui m’unit à Lukas Preston. J’ai souvent essayer de trouver un mot pour décrire le tour, mais le seul qui me revient sans arrêt est « attirance » et je ne pense pas qu’Ever’ sauterait de joie à entendre une telle chose. Après tout, il reste le frère de ma meilleure amie, et comme leur relation n’est pas au plus beau fixe, avoir ne serait-ce qu’un quelconque lien avec Lukas est complètement contre mon avantage. Mais je ne peux m’en empêcher. Même s’il m’exaspère sans arrêt avec ces stupides blagues sur les blondes, même s’il fait chier sa soeur même quand je suis là, il reste le mec le plus sexy qu’il m’ait été donné de voir sur cette putain de terre. Ce sourire, ces yeux, tout quoi. Et puis, j’ai même vu à quelques reprises qu’il pouvait ne pas être aussi con qu’il veut en avoir l’air, si seulement il arrêtait de jouer à ce petit -ouais, je suis pas très bien placée pour parler mais quand même..-


LUKAS - « Faute de temps, je n’ai pas trouvé quelqu’un d’aussi.. »
AURORE - « D’aussi quoi Lukas ? »


Une autre affaire qui me plaisait encore beaucoup trop chez Lukas, c’est qu’il réussisait à m’intriguer. Il n’était pas comme la plupart des mecs. Il laissait une part de mystère planer autour de lui, alors que les autres avaient tendance à tout vouloir me donner tout cuit dans le bec, ce qui les rendait presque fades et inintéressants pour la plupart. « Quelqu’un d’aussi.. » J’étais réellement intéressée à savoir quel mot il s’était lui-même censuré, et il n’était pas question qu’il échappe à ma question. Je restais donc là, à le fixer silencieusement, le forçant presque à me répondre. C’est mon téléphone qui sonna après la réponse du garçon, annonçant un message texte d’Ever. Je le lisais et commentait, et ne fut réellement pas surprise de tout ce que Lukas trouva à me répondre.


LUKAS - « Tu lui renverras le compliment de ma part. »
AURORE - « T’inquiète, je crois pas qu’elle est besoin que je le lui dise pour le savoir. Tu t’en sors très bien tout seul. »


J’aurais aimer pouvoir avoir des conversations avec Lukas qui ne tournent pas automatiquement sur sa relation plus que haineuse avec sa soeur, mais il semblerait que ce soit un sujet complètement impossible a éviter puisque c’était la naissance même de la relation que je partageais avec lui. Je l’avais détester pour son comportement, sa grande gueule, mais voilà que je me trouvais, complètement déchirée à cause des émotions contradictoires que j’éprouvais quand j’étais près de Lukas. Après tout, il aurait très bien put être seulement qu’une « proie » de plus à ajouter à mon tableau de chasse, puisque même si peut s’en doutait, j’étais loin de n’être qu’une sainte-nitouche. Mais j’avais la certitude que si je ne touchais qu’une seule fois au contact de Lukas, je ne pourrais plus m’en passer. Que je voudrais sentir ses mains sur mon corps une nouvelle fois, et encore une autre, jusqu’à en devoir aussi accro qu’une junkie est accro à son shit ou toute autre sorte de drogue. Et je ne pouvais pas me le permettre. Parce qu’admettre a Lukas qu’il me plait, c’est prendre le risque que ça devienne plus, et je ne suis pas certaine d’être prête pour ce plus, encore moins avec Lukas.


LUKAS - « Ne te trompe pas. Je pense à ce qui est dans.. Mon intérêt. »
AURORE - « Évidemment, j’aurais dût y penser plus tôt. »


Que suis-je bête. Les garçons, toujours aussi peu subtiles parfois, mais directe d’une manière qui me plait bien, surtout quand ça vient de ce garçon en particulier. Comme attirée comme par un aimant, je m’approche de lui lorsqu’il enlève son chandail. Je déteste à quel point il me fait de l’effet, mais je ne peux rien faire d’autre que d’endurer pour l’instant. Et puis quelques secondes à peine plus tard, je me retrouvais entraîner dans l’eau. De quoi calmer mes chaleurs comme on dit. Surtout vu la chute que je me prends automatiquement en rentrant dans l’eau. Mon rire de petite fille résonne, et j’entends celui de Lukas se mêler au mien. C’était étonnant la game d’émotion par laquelle il peut me faire passer dans un temps complètement minime. Si tantôt je me sentais toute prise par les émotions qui me surchargeaient, je me sens maintenant presque bien de jouer les gamines avec lui. De s’arroser, encore et encore, et de rire parce qu’on sait que rien ne peut nous arrêter pour le moment.


LUKAS - « Je n’ai peur de rien Waldorf. »
AURORE - « Prouve-le. »


Automatiquement, mes attaques se font de plus en plus fortes et de plus en plus rapides, et rapidement il m’attrape et m’empêche de continuer de lancer de l’eau. Je me retrouve collée contre son corps, et comme une décharge électrique qui parcours tout le long de mon corps, je me fige toujours tout près de lui. Je suis dos contre lui certes, mais ses mains sur mes bras me donnent des frissons, et je sens ses abdos sur mon dos. Je n’aurais qu’à me retourner, ne serait-ce que de quelques centimètres et enfin faire ce dont je meurs d’envie depuis quelques temps déjà. Un silence régnait à présent entre nous deux, la distance de nos deux corps minimes. Je sentais toutes les parties du mien en contact avec le sien s’embraser de chaleur, tandis que je ne souhaite qu’une chose, qu’il atteigne une plus grande surface de mon corps. Je fini ma retourner vers lui, et c’est maintenant mon ventre qui se colle contre le sien, et nos visages sont tellement prêts l’un de l’autre que je peux presque sentir son souffle contre mes lèvres. Mais ce n’est vraiment pas le temps de craquer, oh ça non. Il est hors de question que je sois celle qui craque en premier.


AURORE - « Et maintenant tu as peur Preston ? »


Ma voix n’est qu’un chuchotement pleins de sous-entendues, mais je suis persuadée qu’il comprend tout ce que j’ai voulu dire par cette simple et courte phrase. Je devrais me détacher de son corps à présent, mais il m’est tout simplement impossible de faire une telle action. Ses mains sont toujours sur moi, mais maintenant dans le bas de mon dos. Je reste surprise qu’il n’ait toujours rien tenté.. Jusqu’à maintenant..

La relation qu'il entretenait avec Aurore était spéciale. Il savait pertinemment qu'il l'agacait plus que tout. Après tout, ça faisait a peut près trois ans qu'il s'amusait a lui raconter des blagues sur les blondes et qu'il l'embêtait sans arrêt lorsqu'il la voyait avec sa sœur. Depuis peu, il s'en tenai uniquement au blagues mauvaises. Il ne pouvait tout simplement pas comprendre comment il faisait pour s'entendre avec elle, ui était la meilleure amie de sa sœur, personne qu'il détestait probablement le plus au monde. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il se sentait bien avec elle. Le sentiment que tout irait bien, peut importe ce qui arrivait. Il connaissait cet état. Il ne l'avait connu qu'une seule fois avec une personne surcette dite plage, Blueberry.

AURORE - « D’aussi quoi Lukas ? »

Aurore le regardait dans les yeux, essayant de savoir ce qu'il allait dire. Devait-il lui dire ou pas ? Ils se regardèrent pendant un moment, chacun mettant au défis l'autre de détourner les yeux. Il ne simaginait pas regarder a un autre endroit que ses yeux a ce moment précis. Il cherchait une réplique cinglante, quelque chose qui la ferait rougir et l'amuserais a la fois. Il ouvrit la bouche afin de sortir quelque chose du genre : je ne trouvait de fille aussi chaude. Toutefois, Preston eu la brillante idée de se la fermer et de réfléchir. Il fallais bien qu'il dise quelque chose pour ne pas passer pour un idiot de première. Ce ne serait pas la première fois qu'il ne saurais pas quoi répondre a la demoiselle.

LUKAS - « Heum ... Je pourrais dire, quelqu'un d'aussi canon, mais enfaite, le mot qui m'était venu a l'esprit était ... Séduisante.  »

Peut-être que faire rougir Aurore était le but, mais a l'instant même, il n'y pensait pas vraiment. Il avait parler avec l'honêteté qu'il possédait. Malgré la croyance populaire, il n'était pas un menteur et un hypocrite. Il disait ce qu'il pensait et taisait ce qu'il ne voulais pas mentir. Donc, techniquement, il ne mentait pas. C'était un mensonge par ommission. Le téléphone de la blondinette coupa court au regard intenses qu'ils se jetaient. Everleigh était probablement entrain de critiquer et juger encore une fois - sans raison apparente selon lui - son pauvre petit frère sans défense. Il s'amusait de la colère de sa sœur.

AURORE - « T’inquiète, je crois pas qu’elle est besoin que je le lui dise pour le savoir. Tu t’en sors très bien tout seul. »
LUKAS - « Merci du compliment »

Il rit un peu. Il avait conscience que sa personalité de tombeur qui se foutait de tout n'était pas crédible avec elle. En ce moment précis, il se demanda ce que penserait Ever' si elle savait que sa meilleure amie l'attirait. Il chassa bien vite cette idée de sa tête. Il se foutait bien de ce que pensait sa sœur avant. Ça n'allait sûrement pas changer de si tôt. Lorsqu'il ôta son chandail, il ne remarqua que brièvement que la jeune femme s'était rapprocher de lui. Il aurait très bien pu la regarder de travers et lui demander pourquoi elle le regardait ou encore, il aurait tout simplement ou l'embrasse et l'enmenner dans un endroit plus calme. Toutefois, il n'en avait pas envie. Apprendre a connaitre la personne derrière la belle blonde qui était meilleure amie avec sa soeur. Si il aurait su qu'Aurore avait presque reçus l'ordre de l'eviter, il aurait probablement sauter un câble. Ça ne concernait pas Everleigh. Le jeune brun entraina sa compagne vers la mer. Elle était calme, ce qui était tout de même étrange. Elle commença a larroser un peu. Ne sachant pas que c'était probablement le declencheur de la future bagarre aquatique qui était sur le point s'éclater.

AURORE - « Prouve-le. »
LUKAS - « Je n'ai rien a te prouver ... »

Ce fut une bagarre sans Mercie, Lukas comme Aurore ne cédant pas de terrain a l'autre. Il l'arrosa, ne lui laissant aucune chance. Alors que son rire grave se mêlait ai siens, il remarqua qu'elle riait comme une gamine. C'était mignon et ça rajoutait a son charme impressionnant, des points. Alors qu'il la retenait dans ses bras, le dos de la blondinette plaqué sur son torse, il s'embrassa. Il avait chaud, mais ça n'était pas désagréable. Il avait fait la paix avec elle. Il dit alors en riant.

LUKAS - « Tu savais que tu riais comme une gamine de 5 ans ? C'est plus tôt ... Mignon. »

Puis ça devint sérieux. M'enfin. Pas exactement sérieux, mais tout deux sentait qu'il n'était plus au simple flirt amusant qu'ils affectionnait afin de se divertirent. Alors que quelques instants plus tôt, Aurore était plaquée dos contre lui, maintenant, elle se retourna de sorte qu'il se retrouve a quelques centimètres de ses lèvres. Il sentait son souffle chaud contre sa peau. Il ne pouvait pas craquer. C'était contre des principes.

AURORE - « Et maintenant tu as peur Preston ? »

Il savait ce quelle voulait dire. Il refusait dadmettre qu'il avait peur. Lukas Preston n'avait jamais peur, pourtant, il avait réellement peur. Ouvrir son cœur était une chose qu'il n'avait qu'une fois e il s'en était mordu les doigts. Les mains posées sur le bas du dos de la jeune femme, son contact était électrisant. Toute les parties de son corps en contact avec le siens était en feu. Il savait ce quelle attendait. Il n'allait tout de même pas la laissée gagner. Il se pencha doucement vers ses lèvres, résistant a l'envie d'y gouter, et il descendit encore afin de l'embrasser dans le cou.

LUKAS - « Je n'ai peur de rien, Aurore.»

LUKAS - « Heum.. Je pourrais dire quelqu’un d’aussi canon, mais en fait, le mot qui m’était venu à l’esprit était.. Séduisante. »


Un compliment qui n’a « techniquement parlant » rien de pervers sortant de la bouche de Lukas Preston ? Suis-je en train de rêver ou se moment est réellement en train de se passer sous mes yeux ébahis ? J’aurais très bien pu me pincer à l’instant, je savais que ce que je venais d’entendre était réellement vrai. J’aurais pu dire quelque chose, un merci ou quoique ce soit, mais j’étais persuadée qu’il pouvait le lire dans mes yeux. Ou du moins, s’il ne le voyait pas dans mes yeux, il le remarquerait sûrement sur mes joues qui s’étaient teintés contre ma volonté d’un petit fond plus rosé que d’ordinaire. Je n’étais pas habituée à ce genre de compliment. Comme il l’avait premièrement mentionné, j’étais la fille « canon », la « sexy blonde » du campus. Pas cette jeune femme « séduisante » que l’on apprend à connaître avant de faire quoique ce soit. Et que ça vienne premièrement de Lukas rajoutait un petit quelque chose, c’était évident. Comme si cela avait plus d’importance, plus de valeur. Mon coeur battait plus vite, probablement trop vite pour un simple flirt auquel nous étions habitués. Mais je ne m’en plaignais pas, ô alors ça non..

Depuis qu’il était arrivé, j’avais l’impression que la soirée avait prit une tournure plus agréable que son commencement, même si j’étais heureuse d’être venue avec Blueberry évidemment. Seulement, c’était tellement différent avec Lukas, indescriptible, effrayant même. Certes il y avait eu le texto d’Ever, les blagues de blonde de Lukas, mais l’on pouvait toujours rire ensemble, ce sentir à l’aise malgré tout ce qui semblait nous mettre des barrières, ou même ses propres barrières que l’on s’imposait nous-mêmes. Mais ça avait peu d’importance, car j’avais l’impression qu’à un moment ou un autre, les limites seraient franchies. Après tout, si elles étaient là, c’était bien pour ne pas être respecter ?


LUKAS - « Je n’ai rien à te prouver. »
AURORE - « C’est vrai, mais si je te dis que je meurs d’envie que tu le fasses ? »


Yeux dans les yeux, voix qui se veut « séduisante » comme il l’a si bien dit, j’essaie encore une fois de lui faire passer le message. J’ai l’impression de sentir notre relation évoluer au fur et à mesure que les minutes de cette soirée défile, et même si ça m’effraie comme jamais, ça m’excite aussi comme je l’ai rarement été auparavant. Pas le genre d’excitation qu’un beau gars m’apporte dans n’importe lequel de mes « one night stands. », non quelque chose de tellement, différent, intense, plus agréable. J’en étais presque à me demander si lui aussi, il ressentait tout ce mélange d’émotions. J’aurais l’air tout de même idiote si ce n’était pas le cas..


LUKAS - « Tu savais que tu riais comme une gamine de cinq ans ? C’est plutôt.. Mignon. »
AURORE - « Que de compliments ce soir Preston, tant que je n’en ai pas le corps, je crois que ça me va! »


Ses mains proches de mes hanches, je décide de les faire bouger en même temps, comme un signe de plus à tous l’attirail que je lui lance depuis le début de la soirée. Si le vent se fait plus frais autour de nous, j’ai l’impression que je vais tout simplement explosé de chaleur face à lui, face à son corps en ébullition contre le mien, face à ce petit jeu qui me laisse un peu trop sur ma faim depuis ses débuts. Attirée par lui, je le suis, alors là c’est impossible de le nier, tout simplement. Sinon, que ferais-je là, collée plus que je ne l’ai jamais été contre lui, a espéré plus et toujours d’avantage ? La question, la vraie de vraie, est; est-ce qu’il y a plus que de la simple attirance ? Je n’ai jamais voulu croire en l’amour, encore moins avec le frère de ma meilleure amie, mais j’ai l’impression qu’il m’est de plus en plus de nier ce qui nait et se transforme en dedans de moi lorsqu’il est là, lorsqu’il me touche, lorsqu’il me chuchote dans l’oreille. Même lorsqu’il me dit des blagues de blondes, j’ai l’impression de me mettre à agir comme une vraie blonde; en idiote. C’est tellement mélangeant, tellement troublant en même temps..


LUKAS - « Je n’ai peur de rien, Aurore. »


Je sens ses lèvres dans mon cou, son souffle chatouiller ma peau de pèche. Je vais craquer, je le sens, qui puis-je faire d’autres que craquer ? Je passe mes bras autour de son cou, parce qu’à mon tour je n’en plus d’être si proche mais si éloigner de lui. Lorsqu’il remonte la tête pour me regarder droit dans les yeux, je lâche un petit soupire d’excitation.


AURORE - « Es-tu prêt à jouer à ce jeu là ? »


Je ne suis pas sûre, et il ne semble pas sûr lui non plus. Pourtant, je ne peux faire autrement que d’embrasser son cou à mon tour, puis la naissance de sa machoire avant de retourner au cou, laissant mes longs cheveux blonds chatouiller son épaule nu. J’aurais envie de plus, le goût de tellement plus..

Séduisante avait été le mot qui lui était venu a l'esprit subitement. Il n'y avait pas eu de meilleur mot pour décrire Aurore a cet instant précis. Il avait penser a ne rien lui avouer au début, mais il avait bien vite réaliser a quel point son jeu de mec a la grande gueule lui pesait. Jouer ce rôle exténuant, c'était devenu au fil du temps, de plus en plus difficile en présence de la belle blonde. Il l'avait vu rougir. Lukas était de ce genre de personne qui ne rougissait pas du tout. Déjà, il avait un teint bronzé qui l'aidait. Il voyait ses joues se teinter de couleur et il n'avait qu'une seule envie et c'était de la caresser. Ils jouaient a un jeu dangereux et le garçon ne savait pas ou tout ça allait mener.

[/list]AURORE - « C’est vrai, mais si je te dis que je meurs d’envie que tu le fasses ? »
LUKAS - « Alors je pourrais me laisser convaincre, mais il faudra que tu sois ... convaincante. [/list]

Tout ces sous entendus, de plus en plus flagrant, de moins en moins discrets. Ce flirt innocent qu'ils pratiquaient depuis un petit moment déjà semblait ne plis être de mise. Il semblait avoir laissé sa place a quelque chose de plus gros, quelque chose qui faisait peur a Lukas, même si il continuait de dire le contraire. Lukas avait ajouter quelle riait comme une fille de 5 ans. Ce qui en soit était totalement vrai. Ell avait un rire craquant et ça rendait le jeune homme fou. Qu'attendait- il a la fin ?

AURORE - « Que de compliments ce soir Preston, tant que je n’en ai pas le corps, je crois que ça me va! »
LUKAS - « Ohh, mais ne t'inquiète pas. Tu es loins d'en avoir le corps ... »

Voilà une remarque que Preston savait le mieux faire. Le genre de parole que la grande gueule en lui n'hésiterais pas a dire a n'importe qui. Évidemment, d'une certaine manière, il le pensait. Puis après leur bagarre d'eau, les choses changèrent encore plus quelles n'avaient encore jamais changer. Lukas sentit son corps se réchauffer. Ce qui était anormal si on pensait que la température dehors se refroidissait. Aurore s'était collée contre lui. Elle était si près qu'il sentait sa chaleur corporelle. Il voulais tant l'embrasser. Toutefois, craquer le premier n'était pas dans ses habitudes. Il avait déposer ses lèvres dans le cou de la jeune femme, l'embrassant. Il voulais la faire craquer la première. Il remonta tranquillement vers son visage, mais ne l'atteint pas. L'embrasser était la chose qu'il avait le plus envie en ce moment. Il devait sans cesse rappeler sa concentration afin de ne pas céder. Puis il arrêta et la contempla. Ses lèvres étaient si proches des siennes, qu'il n'avait qu'un seul geste a faire et la torture serait finit. Puis a son tour elle l'embrassa dans le cou. Il ne s'y était pas attendu. Ses lèvres sur sa peau, ses cheveux qui lui chatouillait l'épaule. Il ferma les yeux, essayant de se convaincre qu'il n'y avait rien entre eux, qu'il ne pouvait pas faire ça. Elle était la meilleure amie de sa sœur. Si il faisait ce qu'il mourrais envie de faire, elle perdrait sa meilleure amie. Ça ne serait pas pour lui déplaire, mais il savait que ça ferait mal a Aurore. Ce petit jeu, comme elle avait dit, il n'était pas certain de vouloir y jouer. Et si tout ça netait pas vrai, que resterai-il de lui ? Alors a un point, il n'en peut plus. La forure et l'envie beaucoup trop présentes. Il releva le menton de la blondinette. Alors quelle avait cesser de l'embrasser dans le cou, il approcha son visage du siens et il déposa ses lèvres sur les siennes. Baiser, qui commença doucement, mais que bien vite, Lukas transforma en baiser passionner. Il voulait que ça dur pour toujours, mais toute bonne chose a une fin.

LUKAS - « Toi, est ce que t'as peur ? » [/b]